Autrice et cinéaste originaire du Québec, Laurence Olivier a initialement une formation en littérature (maîtrise en Études littéraires, UQAM), qui l’a amenée à enseigner au département de français du Cégep du Vieux-Montréal pendant plusieurs années. Son premier roman, Répertoire des villes disparues (Herbes rouges, 2015) a été adapté au cinéma par Denis Côté en 2019. Le film éponyme a été présenté en première dans le cadre de la compétition officielle de la Berlinale. En parallèle, Laurence développait sa propre pratique en cinéma, ayant réalisé à ce jour deux courts métrages, dont le plus récent, Poème fantôme, a remporté le prix du film expérimental du festival Vues, à Rivière-du-Loup, en 2023. Elle finalise actuellement un court métrage de fiction, Été 2000, qui sera diffusé en 2024.

Avant de déménager en Colombie-Britannique en 2021, Laurence s’est impliquée dans le milieu des revues culturelles au Québec, d’abord en tant qu’autrice, ayant fait paraître essais et poèmes dans différents collectifs et revues, puis en tant que chroniqueuse régulière (Liberté), membre du comité de rédaction (Estuaire) ou artiste en résidence (Moebius). Sa suite de poèmes La très courte liste des miracles a reçu le deuxième prix Geneviève-Amyot en 2015. Son texte Actes de langage, finaliste au prix du récit Radio-Canada en 2020, a été publié dans la revue Moebius, et sa nouvelle Fais-moi peur, deuxième prix du récit de voyage de la revue Nouveau projet en 2019, a été traduite en allemand dans un ouvrage collectif paru chez DMV.

Laurence travaille maintenant pour la revue de cinéma 24 images, en tant que secrétaire de rédaction, et collabore avec d’autres réalisatrices et réalisateurs en tant que conseillère à la scénarisation. Elle est intéressée tant par la fiction que par le documentaire, mais c’est l’aspect expérimental de la création cinématographique qui est au cœur de sa démarche.

La pratique artistique de Laurence Olivier est nourrie par le fait de sa situation au croisement de deux disciplines, la littérature et le cinéma. Les allers-retours d’un médium à l’autre lui permettent une perspective singulière et analytique.